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 Extrait n°1 : les Bio-Serviteurs

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Sylas Mannigan
Sylas Mannigan
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Date d'inscription : 24/10/2016
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MessageSujet: Extrait n°1 : les Bio-Serviteurs   Extrait n°1 : les Bio-Serviteurs EmptyLun 12 Fév - 14:57


Journal de Sylas Mannigan
L'histoire
Il existe, en ce monde, des gens qui explorent pour le plaisir d'être les premiers à poser le pied dans un nouveau lieu. Pas pour le bénéfice d'une nation ou en espérant découvrir une avancée majeure, non. Simplement pour l'exploration en elle-même.
Je suis Sylas Mannigan, un de ces hommes-là. J'ai passé ma vie, comme mon père et mon grand-père avant moi, à parcourir le monde. Mais jamais je n'aurais imaginé que ma découverte laisserait une trace dans le monde.

Je ne comptais qu'explorer les montagnes de Shoulrya, découvrir, peut-être, un point de vue qui laisserait une trace dans mes souvenirs, ou peut-être une veine de minerai, le genre d'information qui me rapporterait assez pour continuer de financer mes voyages. Je ne m'étais certainement pas attendu à trouver des ruines, marquées de texte que j'étais totalement incapable de déchiffrer malgré les notes de ma famille.

D'autres auraient sans doute rebroussé chemin pour trouver plus de références, ou quelqu'un capable de traduire, mais pas moi. J'avais fait assez de route comme ça depuis ma dernière découverte, il était temps de trouver quelque chose de nouveau. Et je n'ai pas été déçu.
Alors que je m'enfonçais dans les ruines, je me rendait rapidement compte que les murs, le sol, et probablement le plafond étaient faits dans un matériaux dont j'ignorais tout. Je n'avais jamais rien vu de tel au court de mes voyages. La structure semblait avoir été faite en spirale, descendant et s'affinant à mesure de ma progression. Parfois, je trouvais un morceau de mur dissocié du reste, en un rectangle, qui devait probablement être une porte. Mais malgré tout mes efforts, je ne parvenais pas à en ouvrir une seule.

Je continuais donc ma descente, lente, éclairée par une lanterne magique que j'avais depuis des années : un petit gadget très pratique, en vérité, bien qu'il m'avait énormément coûté. En effet, il était enchanté pour ne consommer que de petits cristaux comme catalyseurs, et sa couleur variait selon certains paramètres. Par exemple, un lieu hautement corrompu faisait virer sa lumière au violet. Dommage que cela ne marche pas sur les êtres corrompus.
Cependant, plus je m'enfonçais dans ces étranges ruines, et plus sa teinte virait à un bleu clair que je n'avais jamais vu.

Prudemment, je continuais mon avancée jusqu'à trouver une salle ouverte, apparemment sans porte. Un étrange panneau ornait le mur opposé. Rectangulaire, il était noir, comparé au blanc légèrement bleuté des murs. Profitant de l'opportunité, je posais ma lanterne et mon sac pour sortir mon journal et écrire les lignes présentes.



Les lignes suivantes semblent avoir été écrites plus tard, avec plusieurs lignes les séparant de ce qui précède.



Il s'est produit quelque chose de particulièrement étrange. Alors que je finissais de rédiger le début de mon exploration et que je m'attelais à dessiner un plan grossier pour faciliter mon exploration, de fines lignes d'un bleu très pâle se sont dessinées sur les murs, à hauteur de poitrine d'homme. Ces lignes, lumineuses, sont parties du panneau noir avant de s'étendre, montant et descendant parfois selon une logique qui m'échappe, tout autour de la pièce, avant de sortir de celle-ci. Après vérification, ces "lignes lumineuses" se trouvaient désormais dans toute l'étendue les ruines, pour ce que je pouvais en voir depuis la porte de cette salle.

Plus étrange encore, un cercle de la même lueur s'était dessiné autour de mes pieds pendant que je m'émerveillais, et me suivait alors que je retournais vers le centre de la pièce. Puis une ligne, toujours de cette lueur bleue pâle, s'est mise à remonter mon corps. J'ai d'abord cru à un sort, mais l'amulette que je porte, enchantée pour détecter les maléfices, n'a absolument pas réagit. J'ai donc décidé de laisser l'étrange ligne éthérée faire son œuvre.
Elle est remontée jusque, je crois, au sommet de mon crâne, avant de redescendre, lentement. Puis, le panneau sombre s'est illuminé, et des symboles sont apparus dessus, avec de qui ressemblait à un dessin de moi fait par un artiste au style franchement douteux.

Nombres de symboles étranges sont apparus, et ma représentation ne cessait de tourner, remuer, se déplacer, comme si l'étrange panneau m'étudiait. Je suis resté en place, nerveux, jusqu'à ce qu'un paragraphe nouveau apparaisse, à l'écart. Tout les quelques instants, celui-ci changeait, mais restait au même endroit. Les symboles devenaient drastiquement différents d'un coup à l'autre, ce qui me fit penser qu'il devait s'agir de langues différentes.
Était-ce un artefact tentant de communiqué ? N'ayant pas d'autre idée, je décidais de tout simplement parler, au cas où cela lui permette de me comprendre. Rien de très complexe, en réalité. Je me présentais simplement, en expliquant la raison de ma présence en ce lieu, et en m'excusant si j'avais dérangé le mystérieux artefact.

Une a une, les lettres du paragraphe se mirent à frémir, puis changèrent. Une ici, puis là, pour une autre encore là. Petit à petit, tout le texte passa dans l'alphabet commun, et je fus enfin en mesure de lire.

"Votre espèce nous est inconnue.
Comprenez-vous ce qui est écrit ici ?"

Je répondais par l'affirmative, sans réfléchir, et les lettres s'effacèrent l'une après l'autre. L'étrange artefact sembla "réfléchir" pendant quelques instants, puis une autre question apparu. Ou plutôt, une énigme.

"Mieux que les dieux et pire que les cataclysmes,
les pauvres en ont et les riches en ont besoin,
mais en manger peut vous tuer. Qu'est-ce ?"

Je dois l'admettre, il me fallu un moment pour comprendre que l'artefact cherchait soit à me mettre à l'épreuve, peut-être pour savoir si j'étais digne de quelque chose, soit à évaluer mon intelligence. Compte tenu de la poussière dans ces ruines, je songeais plutôt que personne n'était entré ici depuis des temps immémoriaux et que, selon toute probabilité, l'étrange panneau souhaitait savoir s'il avait affaire à un être évolué.
Je prenais donc le temps de réfléchir, remarquant, alors que je faisais les cents pas, que le cercle au sol continuait de me suivre, probablement pour s'assurer que je n'étais pas simplement partit.
A ma grande honte, je dois admettre qu'il me fallu plus de temps que je n'aurais souhaité pour trouver la réponse : Rien.
Rien n'est mieux que les dieux et pire que les démons, les pauvres n'ont rien et les riches n'ont besoin de rien. Et ne rien manger, peut tuer.
La réponse sembla satisfaire l'artefact, puisque l'énigme s'effaça et la phrase "Être développé intelligent détecté" s'écrit brièvement, avant d'être remplacée par une multitude des symboles d'origines.

J'attendais un bon moment, mais ne voyant d'autre changement, je décidais finalement de reprendre mes affaires et de continuer à explorer plus avant, non sans dire à l'étrange artefact ce que je comptais faire, et que je reviendrais par la suite pour vérifier s'il avait terminé ce qu'il faisait, quoi que se soit.
Je n'avais pas fait la moitié du long chemin menant au bas des ruines, selon mon estimation puisque les cercles s’étrécissaient, que je remarquais que les potentielles "portes" que j'avais repérées avaient leur contour éclairés de différentes couleurs. La plupart étaient bleues ou vertes, mais d'autres avaient un contour orange ou rouge.
Après être descendu encore un peu plus bas, je me risquais à essayer de pousser l'une de ces portes, non sans appréhension. Après tout, la vocation d'explorateur était dangereuse, et chaque découverte risquait d'être la dernière.

A ma grande surprise, la porte au contour bleu que j'essayais de pousser me résista mais, alors que je laissais ma main posée sur sa surface, une lueur s'alluma en dessous, et un bruit que je n'avais jamais entendu se fit entendre avant que le panneau ne s'enfonce et ne monte, ouvrant la voie sur une pièce.
Et là, ma surprise fut absolue.

Dans cette pièce se trouvait des personnes, enfermées dans des espèces de tubes de verre et de métal remplies de ce qui ressemblait à la substance composant les slimes, mais inerte et incolore. Je fus d'abord paniqué à l'idée que ces ruines aient pu servir à entreposer des personnes enlevées, ou que j'ai pu profaner une sépulture, avant de remarquer que ces personnes n'étaient pas tout à faire similaires comme moi, ou comme aucune autre race que je connaissais.
Tous étaient différents : certains avaient des mains comme des gantelets exagérément gros, d'autres avaient des roues en place de jambes, certains arboraient plusieurs bras ou leur corps semblait entièrement fait d'un matériaux solide, comme du métal, bien que je ne pouvais toucher pour le vérifier. Les couleurs de leurs peaux et cheveux étaient très différentes, aussi, mais ce qui me surprit en premier fut leurs vêtements. Jamais, de toute mon existence, je n'avais vu de tenues aussi étranges. Que se soit la matière ou le style, cela ne ressemblait à rien que je n'avais pu croiser dans mes voyages.

Après quelques instants, je me décidais à aller voir d'autres salles, où je trouvais les mêmes êtres endormis ou morts. Je comprenais également vite le sens des couleurs autour des portes.
Dans les salles bleues ou vertes, tout était normal.
Dans les salles oranges, une partie du plafond, des murs ou des parties derrière les étranges tubes de verre et de métal s'était ouvert, probablement suite à des tremblements de terres, et avait brisé ou écrasés ces étranges "cercueils", faute d'avoir un autre nom. Des liquides blancs et rouges - du sang ? - teintaient l'étrange gélatine, et je n'avais pas besoin de savoir ce qu'étaient ces êtres pour comprendre que certains de ses malheureux avaient été tués, s'ils étaient en sommeil, ou leur dépouille mutilés s'ils étaient morts.
Enfin, pour les salles rouges, soit celles-ci refusaient de s'ouvrir, soit la porte restait coincée par de la pierre après s'être partiellement ouverte, me laissant à croire que la pièce avait sans doute été détruite.



Une note sur le côté dit : J'estimais plus tard qu'environ la moitié de ces êtres avaient subit un sort funeste, qu'ils soient endormis ou morts.



Arrivé en bas des ruines, je trouvais des salles comportant des étagères dans cette même matière étrange qui composait les murs, sur lesquelles étaient entreposés de nombreux contenants. Les quelques uns que j'osais ouvrir ne sentaient soient rien, soit une forte odeur comme ces produits qu'utilisent les médecins et les alchimistes.
Je décidais de les laisser là.

La dernière salle des ruines, la plus en bas, ressemblait à celle avec l'artefact étrange, mais plus grande, et surtout, comportait non pas un mais six de ces panneaux à symboles. Mais ce qui attira mon regard fut le tube de verre et de métal devant eux. Par chance, j'arrivais alors que celui-ci se vidait de ce liquide gélatineux, avec un bruit de succion que je préfères éviter de qualifier sur ces pages. A l'intérieur, un de ces êtres était libéré, d'autant plus quand le tube de verre s'enfonça dans le sol.
Alors que je tâchais de savoir s'il était plus judicieux de rester ou de quitter les ruines avant de courroucer un être inconnu, celui qui me faisait face ouvrit lentement les yeux. Je revois encore la lueur qu'ils émirent pendant quelques instants, avant de prendre un aspect plus normal.

L'être était clairement féminin, à en juger par son visage, la présence d'une poitrine, et une taille plus fine que ses hanches. Elle avait de longs cheveux noirs et une tenue noire et blanche dont je ne saurais décrire le style, ni faire un croquis, tant mes lacunes sont grandes pour ce qui concerne les arts.
Elle me fixait de ses grands yeux verts, et finit par ouvrir la bouche. Si je m'attendais à être maudit, ou à ce qu'une voix impérieuse me demande mes raisons pour avoir foulé un cimetière quelconque, il en fut pour mes frais, puisque cette étrange créature me souhaita tout bonnement la bienvenue.

Je ne me rappelle plus, à l'heure ou j'écris ces lignes, de notre conversation exacte, mais elle me questionna sur qui et ce que j'étais, questions auxquelles je répondais. Elle avait, à ce que j'ai comprit, un nom que je ne saisis pas, quelque chose comme "Un terre face de l'entre pots de faux pas ganone"...
Toujours est-il que j'appris que je n'avais pas profané un cimetière, mais un endroit ou sommeillaient des êtres qui s'appelaient apparemment les "bio-serviteurs". Mon étrange interlocutrice m'expliqua en grands détails ce que je vais résumer plus simplement.

Ces Bio-serviteurs sont des êtres qui ont été créés par une race éminemment plus avancée que la notre, puis ont été mis en sommeil pour les préserver d'un cataclysme. Puisqu'ils n'ont jamais été réveillés, il est facile de deviner que leurs maîtres sont probablement tous morts. Ma nouvelle amie fut incapable de me dire combien de temps s'était écoulé pour eux, en raison de quelque chose que je ne compris pas très bien, et qu'elle m'expliqua comme le fait que leur très long sommeil avait perturbé leurs connaissances et, surtout, leur avait fait perdre énormément de leurs souvenirs, comme l'identité ou l'apparence de leurs anciens maîtres.
Apparemment, ils n'étaient également plus obligés non plus de simplement obéir aux ordres, du fait de quelque chose qu'elle appela un "beugue dans leur programme". Encore une fois, elle utilisait beaucoup de termes qui m'étaient incompréhensibles.

En résumé, ceux de son espèce étaient des êtres artificiels, comme les golems que certains mages peuvent créer, mais beaucoup, particulièrement beaucoup plus avancés, et partiellement "vivants".
Ils ne sont pas composés comme nous, et la disparité dans leurs apparences tient aux préférences de leurs anciens maîtres, ainsi qu'aux rôles pour lesquels ils étaient destinés. J'appris, par exemple, que celui que j'avais vu avec des gantelets géants était destiné à l'excavation ou au transport d'objets particulièrement lourds.

Je ne remarquais qu'après tout ce temps que de gros fils reliaient mon interlocutrice au mur portant les panneaux, qu'elle appelait des écrans. Elle m'expliqua qu'elle aussi avait un rôle : servir de relais entre ce qu'elle appelait "les systèmes" de ce lieu et les personnes venant s'en servir.

Nous avons, par la suite, continué de discuter pendant très longtemps, principalement en échangeant questions et réponses jusqu'à ce que tant elle que moi comprennent mieux où nous en étions. Elle m'indiqua également que, selon les informations que je lui avais fournies, presque tout les royaumes comportaient un endroit comme celui-ci, à la seul différence que la majorité avaient vue leur porte scellée ou dissimulée par le temps, chose qui changerait quand les Bio-serviteurs dégageraient la porte.



Encore une fois, une pause de plusieurs lignes suggère une reprise ultérieure.



Après avoir noté ce qui se trouve au dessus, pendant que ma nouvelle amie s'occupait de contacter les autres lieux et de réveiller les autres Bio-Serviteurs, j'ai apprit plusieurs choses. Premièrement, elle m'a gentiment écrit son nom sur un des écrans. "Interface de l'entrepôt Pho-Paganon". Je m'en veux de ne pas l'avoir demandé avant de l'écrire la première fois.
Ensuite, j'ai pu rencontrer d'autres des Bio-Serviteurs pendant qu'ils descendaient jusqu'à la salle aux étagères pour se préparer. Apparemment, aucun de ceux à qui j'ai parlé ne se rappelle de grand chose sur leur ancienne vie, et la plupart ne savent pas quoi faire. Le monde a apparemment énormément changé depuis leur époque, et puisque ceux qu'ils sont censés servir ne sont plus, raison de leur long sommeil, ils n'ont plus de directives.
Il leur a fallu beaucoup d'explications pour qu'ils comprennent ce que je voulais dire, quand je leur ai suggérés de "faire ce qu'ils voulaient". Apparemment, le libre arbitre est quelque chose de nouveau, pour eux, mais beaucoup semblaient intrigués à l'idée de découvrir comment le monde avait changé en leur absence.

Interface m'annonça que les autres entrepôts avaient été éveillés, et que les Bio-Serviteurs survivant entendraient ce que j'avais dit. Ils seraient ainsi instruits sur l'état actuel du monde, et sur leur opportunité de sortir découvrir le monde, comme il leur plairait.
Je crois que, sans le vouloir, j'ai non seulement relâché une nouvelle espèce sur notre monde, mais également marqué irrémédiablement la vie de celle-ci à jamais.



Nouvelle pause.



Les Bio-Serviteurs sont partis. Il ne reste qu'Interface et, très honnêtement, je me sens coupable de la laisser ici. Elle m'a assuré que ce n'était pas un problème, et qu'elle n'était pas seule, puisqu'elle pouvait contacter les autre Interfaces des autres entrepôts, et que certains Bio-Serviteurs avaient décidé de rester temporairement pour nettoyer leurs comparses décédés.

C'est donc après lui avoir promit de revenir lui rendre visite un jour, et lui avoir laissé un de mes pendentifs en cadeau, que je décidais de partir pour continuer mon exploration.
Maintenant que j'écris ces lignes, c'est étrange comme je me suis attaché à Interface en l'ayant côtoyée si peu de temps. Peut-être est-ce son innocence.

En tout cas, je confis cette promesse à ces vieilles pages : Sylas Mannigan retournera un jour dans les ruines de Pho-Paganon pour lui rendre visite, et lui raconter les découvertes qu'il aura sans doute faites par la suite.

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